With the labs, relationships are always... So it's important to realise that at the beginning, the labs worked with systems where developing was done through a strip, which looked like a 35 mm strip, but was made of cardboard, in where holes of different sizes were made, which let light through. As if it were a diaphragm. So those were the machines we called matipos. And when we moved to colour, the timers would put on the hole that determined the quantity of light, colour filters to modify the effect. So there was... When we started doing... I started doing cinematography, there were some very interesting things, which we can no longer do now because nobody knows how to do them anymore. For example, when we were filming in black and white, it was pretty obvious that there would be light variations during the day. And it's obvious that if we're right in the sun, we have to film right in the sun. But, for example, we can film using artificial hues which are very strong or very weak. So if you have a good light and if we were using an artificial hue which is a little stronger, obviously the contrast is reduced. So in those days we could do something, which was a two meter screen test, of each reel and each scene. Which enabled the guy doing the developing to... We would tell him, 'You start with that one'. He'd look at the negative and he would more or less increase the developing time of the other reel so that the contrasts would be more or less similar. But it was the guy taking care of the developing of the negative that did that, not the timer. Which meant that he assumed a responsibility. So nowadays no one takes care of that anymore, they don't care, they just put it in the machine. If we want any changes we need to indicate them in advance.
Avec les labos, les rapports sont toujours... Alors il faut se dire que les labos au début, bon...Il y avait des systèmes qui étaient... Où le tirage était fait à travers une bande, qui ressemblait à une bande 35 mm, mais était en carton, où on faisait les trous de différentes grosseurs, par où passait la lumière. Comme si c'était un diaphragme. Ça c'était les machines, c'étaient des machines qu'on appelait des matipos. Bon et quand on est passés en couleur, sur ce trou qui donnait la quantité de lumière on mettait des... Les étalonneurs mettaient des filtres de couleur pour modifier, bon... Alors il y avait... Quand on a commencé à faire du , j'ai commencé à faire du truc... De la photo, il y avait des choses qui étaient très intéressantes parce qu'on pouvait demander, ce qu'on peut plus faire maintenant parce que plus personne ne sait le faire... Je veux dire quand on tournait par exemple un film en noir et blanc, alors il est bien évident, par exemple on tourne, il y a des variations de lumière dans la journée, bon... Il est évident que si on est en plein soleil, il faut tourner en plein soleil. Mais on peut tourner... Par exemple avec des fausses teintes qui sont très fortes, très faibles, bon on a une bonne lumière et puis si on a une fausse teinte qui est un peu plus soutenue, forcément le contraste a diminué. Alors à une certaine époque on pouvait faire une chose, c'était... On faisait un bout d'essai de deux mètres, à la fois de chaque bobine, à chaque plan- Ce qui permettait je veux dire au gars qui développait... On lui disait, 'Vous commencez par celui-là', il regardait le négatif et puis il augmentait plus ou moins le temps de développement de l'autre bobine pour que les contrastes soient à peu près semblables. Bon, mais ça c'était le type qui s'occupait du développement négatif qui faisait ça, c'était pas l'étalonneur. C'est-à-dire que c'était un personnage qui prenait une responsabilité. Bon et maintenant plus personne ne s'occupe de ça, je veux dire ils n'en ont rien à foutre maintenant, ils mettent ça dans la machine. Si on veut des changements il faut qu'on les annonce à l'avance.