So there were... At GTC, they had a small machine used for tests, so it enabled us to develop that film. Especially as it lasted, I think we filmed two evenings in a row. The first night, we did the Mabillon scenes and the second night we did the scenes in front of the Coupole. Well, so to use it, we had used... I'm repeating it clearly because whenever I see it written, it is told in a different way. We had used off-cuts... not off-cuts, little pieces of film, which were sold for cameras, to photographers, who wanted to load their cassettes themselves. So the problem... we were lucky to film with the Cameflex because the perforations for cinema, the cinema films negatives in any case, don't have the same perforations as the photo films. But since the Cameflex has a very specific training system, it wasn't a problem, so we could very well use them. But we didn't glue them one after the other, because we would have had to... since there were four perforations per image, we would have had to count the perforations to make sure that there was no glueing in the middle of an image. Of course. Which was... And at the same time that we made a note of what time it should start. Meaning that at the time it was completely unthinkable, we didn't have the equipment to be able to do things like that. Hence the idea, with Jean-Luc, since he was capable of adapting to any condition, it was... We do... we have 10 meters, so 10 meters represents 20 seconds. 20 seconds... well, a little less because there's the beginning and then a little piece of the film at the end so that the film stays tight on the thing. So everything worked like that, meaning that every piece was used, without being glued to another, only for its length. That's it. So we used that, and we dried out Ilford in Paris for the film.
Donc ils avaient... A GTC ils avaient une petite machine qui servait pour faire des essais, donc ça nous a permis de développer cette pellicule. Surtout que ça durait, je crois qu'on a tourné deux soirs de suite. Un premier soir, on a fait les scènes de Mabillon et le deuxième soir les scènes devant la Coupole. Bon alors là pour utiliser ça, on avait utilisé, là je répète bien, parce que je le vois toujours écrit, on raconte ça autrement. On avait utilisé des chutes, pas des chutes, des petits morceaux de pellicule qui étaient vendus pour les appareils photo, pour les photographes, qui voulaient charger eux-mêmes leur cassette. Alors le problème, on avait la chance de tourner avec les Caméflex parce que les perforations pour le cinéma, les films de cinéma négatifs en tout cas, ne sont pas les mêmes que les perforations pour un film de photo. Mais comme le Caméflex il a un système d'entraînement qui est très particulier, ça posait pas de problème, donc on pouvait très bien les utiliser. Mais on ne les a pas collés les uns derrière les autres, parce qu'il aurait fallu, comme il y a quatre perforations par image, il aurait fallu qu'on compte les perforations de manière à ce qu'on soit sûr qu'il n'y ait pas une collure en plein milieu d'une image. Bien sûr. Ce qui était... Et en même temps qu'on marque à quel moment il aurait fallu partir. C'est-à-dire à l'époque c'était complètement inimaginable, on n'avait pas de matériel pour pouvoir faire ce truc-là. Donc l'idée, avec Jean-Luc, comme il était capable de s'adapter à n'importe quelle condition, c'était-On fait, on a dix mètres, bon dix mètres ça fait 20 secondes, vingt secondes... donc, un petit peu moins parce qu'il y a l'amorce et puis un petit bout de pellicule à la fin pour que la pellicule reste tendue sur le truc. Donc tout a fonctionné comme ça, c'est-à-dire chaque morceau a été utilisé, sans être collé à un autre, uniquement pour sa longueur. Voilà. Donc on a utilisé ça, et on a séché tout ce qu'ils avaient chez Ilford à Paris pour le film.